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Super Bento

13 mai 2009

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Et voilà, je suis venue, je capitalise sur mes 4 heures de sommeil j’ai mis du beau maquillage sur les yeux et tout le monde n’y voit que du feu. Une fois de plus je maitrise mon corps et je repars pour un tour. En comptant les heures avant la soirée, les jours avant le week end, les semaines avant les vacances.

En me disant que finalement, bien peu de gens parmi ceux que j’aime sont capable d’entendre mon mal être s’il est dépourvu de données artérielles ou celsius. Que pour eux je passe pour une enfant capricieuse et geignarde, impatiente et assistée. Que s’ils m’aiment c’est pour faire du social, ou pour ce que je leur montre mais qui n’est pas vraiment moi.

 

Je suis déçue de l’espèce humaine.

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23 février 2009

une vie de Bento

Alors les gens (oui oui vous, là, les deux lecteurs qui se battent en duel), j'ai envie de vous faire partager un pti bout de ma vie.

Sachez donc qu'en ce moment, je regrette de ne pas avoir mis un pansement sur le bout de mon index, râpé par mégarde avec mes carottes et mes betteraves bios. Excellent en salade de crudité avec un filet de citron. Mais ça fait bobo.

Je niffe mes nouvelles huiles essentielles arrivées aujourd'hui par colis: Cumin, pour dormir et cuisiner, anis pour digérer, et céleri. J'imagine quelques recettes de crèmes pour les mains maison à tester avec l'esther de sucre comme émulsifiant. Le tout en feuilletant "Comment en finir avec le blues de l'hiver et les troubles veille-sommeil". Encore un ramassis de conseils bienfaisants destinés à me déculpabiliser et à m'aider à retrouver quelquechose que j'ai perdu depuis 10 ans maintenant...

Je sirote ma tisane aubier de tilleul-angélique-prêle. Me demandez pas pourquoi, c'est l'instinct qui m'a dit ce matin quelles plantes sortir de mes tiroirs. Et je reluque le tuperware plein de sablés amicalement préparés par M., ma collègue d'en face, avec les derniers accessoires à la mode de scrap cooking. Elle me fait sourire M., on la dirait tout droit sortie de Cosmopolitain. Enfin elle voudrait bien. A 25 ans et encore chez ses parents, elle dépense tout ce qu'elle gagne en fringues Zara, en sacs Vanessa Bruno et en maquillage Chanel. Et pourtant elle est simple M. Elle aime sa famille, sa chienne et ses copines, le shopping aux Arcades et les macarons. Tout ce qu'elle veut dans la vie M., c'est un mari, des enfants et un chien. Et le dernier vernis OPI Corail givré.

Et puis j'écoute ma collègue E., enceinte. Et j'ai peur de ce que sera ma vie aubureau sans elle, livrée aux affres piégeux et sournois des relations entre patrons et salariés en ces temps mémoriaux de criiiiiiiiiiiise.

Je compte les minutes qui me séparent de 18h30, où j'attrapperai à la vôlée mon sac de sport et mon sourire, pour me précipiter vers un cours d'abdos fessiers, où plus que des muscles j'essaierai de gonfler un peu mon estime de mon corps.

Et je pense aussi à toi, en me demandant si un jour j'aurais moins besoin de ta présence. Même le dimanche soir.

28 décembre 2008

India

L'inde, ce pays...

où tu comprends ce que signifie foule, polution et piment

où les filles sont toutes belles avec leurs fleurs dans les cheveux

où la moustache et le bidou bien rond sont des signes de virilité passé 20 ans pour les hommes

où tu manges des trucs non identifiés avec les doigts (de la main droite s'il vous plait)

où là ou toi tu te trouves serrés à 2 dans un rickshaw, les indiens rentrent à 12. non non sans blaguer, 12

où tu es successivement reveillé à 5h du mat par krishna krishna et à 5h30 par allah allah

où les conducteurs de bus comptent plus sur le ganesh autocolant de leur parbrise que sur leur connaissance du code de la route

où le code de la route de toutes façons consite à klaxonner toutes les deux secondes pour signifier sa présence

où tu sais jamais comment mais où tu arrives forcémment là où tu veux

où les gens aiment prendre des photos avec toi parce que tu es blanc. *star attitude*

où il faut 33 degrés le 25 décembre. hahahahaha

où il y a un job pour tout le monde : appuyer sur un bouton d'ascenceur, etre assis à côté d'un carrefour etc...

où les vaches ont une place privilégiée entre le rond point et la file de gauche

où hotel veut dire en fait restaurant. Une fois qu'on a compris ça, ça aide à savoir où tu vas dormir le soir.

où tout le monde te sourrit.

où les femmes montent en amazone sur la mobilette de leur moustachu. Avec leur soeur et leur 4 enfants.

où les gens sentent les épices. si si.

où les mecs en boite t'apprennent à danser du bollywood.

où les gens se pressent pour faire leur footing et du yoga à 5H30 du matin sur le bord de la route....

Quand tu pars, tu n'as qu'une envie, y retourner.........

2 décembre 2008

Dieu des Chiens

Qui que tu sois prends bien soin de mon petit Vasco.

29 novembre 2008

à la découverte de la communication non violente

Attirée depuis pas mal de temps par les ouvrages et les blogs concernant l'éducation et la communication non violente, j'ai pas mal potassé la théorie.

A la lecture du livre "Les mots sont des fenêtres" de Marshall Rosenberg, j'ai tout simplement redécouvert mon espoir en la race humaine, que je croyais perdue. J'y ai appris que la violence n'était pas une fatalité, et que le fait qu'elle soit bel et bien omniprésente à chaque instant de notre vie n'est pas la normalité. N'en déplaise à ceux qui disent "dehors c'est la guerre, il faut bien y préparer nos enfants". Oui. Et non. Oui, il me semble important de savoir que les gens sont violents, mais surtout, de comprendre pourquoi !

L'être humain est doué d'empathie. Mais koitesse donc que ça ? La capacité de comprendre les sentiments d'autrui. Et ben mes cocos c'est pas si simple que ça, quand on a été bercés au jugement, à la culpabilisation, que l'ensemble de sa vie et de ses objectifs sont uniquements dictés par la peur (de décevoir, d'être rejeté, d'être puni). Parce que faire carrière, pour beaucoup de gens qui ne travaillent pas par vocation (c'est à dire BEAUCOUP de gens tout court, et plus particulièrement dans le milieu école de commerce duquel je suis issue), c'est d'abord faire plaisir aux géniteurs et faire tourner la roue de la compétitivité, autrement dit, tuer son voisin. Combien d'enfants travaillent bien de peur d'être punis ou rejetés ? C'est la même chose chez les adultes, beaucoup travaillent pour plaire au patron ou à d'autres.

Ce n'est qu'un exemple, mais il s'applique à tous les domaines de la vie, et prend racine dans le moindre de nos échanges...Dire "je suis en colère" au lieu de dire "tu es nul" à son homme qui n'a pas donné de nouvelles, dire "j'ai besoin d'être rassurée sur tes sentiments" au lieu de " tu ne dis jamais rien"... Bah c'est comme les antibiotiques, c'est pas automatique !

Et pourtant, c'est possible, quand on sait simplement exprimer ce que l'on ressent et de ce fait comprendre ce qui se cache derrière la violence de l'autre, de ne plus se sentir aggressé. Et là, on a l'impression d'être humain pour de vrai.

Et j'ai deux examples très récents qui me confortent dans cette voie où j'ai encore beaucoup d'efforts à faire :

J'ai toujours eu des rapports très conflictuels avec ma famille. Et il se trouve qu'ils n'apprécient pas du tout le fait que je parte en Inde dans 2 semaines après les attentats de Bombay. Dialogue :

-Mais tu es folle, il y a des moyens plus rapides pour te suicider si tu veux vraiment mourir !

- Je comprends que vous soyez en colère, vous devez être très inquièts

- Bah y'a de quoi ! On veut que tu annules, sois raisonnable !

- Je suis désolée que vous vous fassiez autant de soucis, je ne suis moi même pas très rassurée. Mais (et là j'ai fait une erreur, ce n'est pas très CNV le mais...) je n'ai pour l'instant pas l'intention d'annuler mon voyage.

et là....... Miracle. Mon père dit : "de toutes façons on pourra pas t'empêcher d'y aller". Et depuis on n'en parle plus. Ils ont entendu que j'avais compris leur peur et leur colère, et aussi que j'étais un humain indépendant avec son libre arbitre. Mais, miracle o miracle, ils ne se sentent plus agressés par mon libre arbitre ! Ce genre de dialogue aurait été inimaginable il y a quelque temps : l'escalade des insultes, des pleurs, de la culpabilisation.... Je suis fière de moi et de constater par moi même à quel point changer son attitude peut changer celle des autres, sans que l'on cherche quoi que ce soit.

Le deuxième exemple qui me vient est celui d'un candidat que j'ai reçu en entretien de recrutement. Le bonhomme avec ses airs d'anarchiste soixante-huitard attardé, et ben il m'a scotchée. A 53 ans il a tout compris. Il n'a pas peur de dire ce qu'il aime et même si c'est juste le contraire de ce qu'on attend en entretien d'embauche, on ne se sent pas aggressé (beaucoup de gens qui essayent de s'affirmer deviennent agressifs, mais lui pas du tout) ! Tellement naturel et même doux, tellement humain en fait..... Tout est dans l'art de le dire.

Je prends donc la résolution d'essayer d'appliquer la CNV à chaque fois que je le peux, et tant mieux si je pars de loin !

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12 novembre 2008

A toi

Tu sais, je reste les yeux rivés à tous les moyens multimédias du monde pour savoir où tu es. Ce que tu fais, ce que tu ressens. Parceque je suis sure que tu ressens quelquechose. Et j'en tremble.

De peur. De honte. De nostalgie. De manque.

Tu n'es pas parti depuis 24 heures et tu ne m'as jamais autant manqué. Comme si le fait de savoir que je n'ai plus le droit de mettre mon ptit bout de nez tout froid dans ton cou, dans le creux là où ça sent bon, m'arrachait définitivement de la mémoire ton odeur de paix et de bonheur. Oui, j'ai les naseaux brûlés à respirer le Néroli que tu m'as offert en remplacement. Toi, seul, tu sais ce que ça signifie. Et tu sais que ça ne remplace pas grand chose.

Ton odeur, ta chaleur, ta voix. Tes mais délicates, tes yeux bleus, le gauche toujours plus doux et le droit plus perçant. Tes sourires simples et vrais, surtout quand je faisais des bêtises. Ta gentillesse pure et ta spontanéité. Ta beauté d'âme ronde patiente et cachée dans une coquille que tu m'as laissé ouvrir. Perle.

Et c'est moi qui t'ai chassé. Une décision d'adulte il parrait. Je ne vais pas te refaire la discussion que nous avons eu maintes fois, ni te lister les arguments que mes amis me répètent en boucle pour me signifier que nous avons raison d'en arriver là.

Je veux te dire pardon. Pardon de n'avoir pas su être celle qui te donne ce dont tu as besoin pour être heureux pleinement. Pardon de n'avoir pas eu ta patience ni ton optimisme. Pardon surtout de t'être arrivée incomplète et d'avoir cru que c'était ton travail de me compléter. Cette tâche est bien trop longue et trop difficile, et c'est à moi de l'accomplir seule, avant de pouvoir partager quoi que ce soit avec quelqu'un. Je n'ai plus le droit de te considérer comme ma béquille (et je n'aurai jamais le talent de docteur House) (plus de béquille ça vaut mieux pour tout le monde) (ha ha ha).

Je veux sincèrement te dire merci. Merci pour ces merveilleux moments partagés. Merci de m'avoir un peu suivie dans mon univers et de m'avoir invitée dans le tiens. Merci d'avoir supporté mon bazar. Merci pour le coucher de soleil sur le départ du six. Merci pour les biches, pour le chemin du paradis, pour les buissons de la haute ville. Merci pour le massage aux pierres chaudes, pour les nif-tests, merci d'avoir gardé la moitié de la bouteille d'eau pour ma tête à Sainte Marie.(Merci aussi pour les restos)(ha ha ha)

Merci d'être ce que tu es et de m'avoir accordé de l'importance. Merci d'avoir été heureux à mes côtés, c'est le meilleur cadeau que tu aies pu me faire. Et maintenant je souhaite du fond de mon petit coeur tout vide que tu continues à sourire.

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